Exacerbation de la crise du logement
La Réserve fédérale américaine suit l’évolution des prix du logement. Ce graphique montre que le coût du logement au Canada augmente deux fois plus vite que dans les pays comparables.

La qualité de vie dans les villes canadiennes est menacée
L’augmentation de l’immigration est le problème, pas la solution
Il est absurde de faire venir davantage de personnes au milieu d’une crise du logement. La Société canadienne d’hypothèques et de logement estime que notre secteur du logement devrait croître de 50 %, dès maintenant, pour répondre aux besoins en logements prévus pour 2030. Pénurie de logements au Canada. Cette estimation est totalement irréaliste et témoigne d’un mépris inconsidéré de la part de notre gouvernement fédéral pour les conséquences négatives très réelles sur les Canadiens. Les législateurs conservateurs d’autres pays appellent à un moratoire pur et simple sur l’immigration, jusqu’à ce que cette grave lacune soit corrigée.
S’attendre à ce que l’augmentation de l’immigration résolve la crise du logement relève de la pure fantaisie. On nous dit que les immigrants aideront immédiatement à construire des logements. Le Canada a des codes de construction stricts qui n’existent tout simplement pas dans les pays en développement. Une formation sera donc nécessaire si nous ne voulons pas voir des corps extraits des décombres, comme c’est souvent le cas dans les pays d’origine de nombreux immigrants.
Le développement du logement prend des années, alors que l’immigration se fait du jour au lendemain. Contrairement à l’alimentation ou à l’habillement, le logement n’est pas un produit qui peut être rapidement augmenté pour répondre à la demande croissante de la population. Le gonflement de la réglementation a ajouté des coûts et des délais importants à toutes les constructions de logements au Canada. Pour aggraver les choses, l’approbation par les municipalités des villes de 15 minutes a créé une pénurie massive d’offre et a augmenté les coûts de développement dans ces villes.
Très peu de Canadiens souhaitent une densification de la population. Certains affirment que le Canada est un grand pays qui dispose de beaucoup d’espace pour accueillir de nouveaux immigrants. Ce point de vue ne tient pas compte des souhaits de nombreux immigrants eux-mêmes, qui préfèrent vivre dans des centres urbains. La solution exigée du Canada par les Nations unies est un programme de densification, que cela plaise ou non à ceux qui vivent déjà dans les centres urbains du Canada. C’est la cause profonde des villes de 15 minutes et la raison pour laquelle le gouvernement fédéral a décidé de forcer les municipalités à s’y conformer.
Le Parti libéral prétendait que L’immigration de masse réglerait le problème du logement.
Après deux ans d’afflux régulier, le problème s’aggrave.e problème s’aggrave.
Accessibilité du logement : Détérioration significative au troisième trimestre 2023
« La détérioration a été généralisée, chaque marché ayant connu une augmentation de son paiement hypothécaire en pourcentage du revenu (MPPI). Au niveau national, la détérioration est due à une hausse des prix de l’immobilier de 4,6 %, la plus importante depuis six trimestres, qui efface en partie la baisse enregistrée au cours de l’année écoulée. Un rebond des prix de l’immobilier pendant une période de hausse des taux d’intérêt peut, dans un premier temps, laisser perplexe. Cela dit, un manque chronique d’offre sur le marché de la revente, conjugué à une croissance démographique record, a permis aux prix d’augmenter. »
L’accessibilité est une question d’offre et de demande
La rareté entraîne toujours une augmentation des prix. Pour avoir un impact réel, la construction de nouveaux logements devrait augmenter suffisamment l’offre pour réduire les prix.
L’accessibilité financière doit être rétablie
Dans un rapport de septembre 2023, la Société canadienne d’hypothèques et de logement a estimé que le Canada devait construire 5,8 millions de logements d’ ici à la fin de 2030 pour rétablir l’accessibilité. Cela représente 3,5 millions d’unités de plus que le rythme actuel de construction de nouveaux logements. La SCHL a récemment réduit de 400 000 unités sa projection du nombre total de logements pour 2030. Attendez-vous à ce que cette estimation soit encore réduite dans le rapport de 2024. Avec la poursuite de l’immigration de masse, il est peu probable que la construction de logements au Canada rattrape un jour son retard.
« Trop de personnes au Canada n’ont pas accès à un logement qu’elles peuvent se permettre et qui répond à leurs besoins. Pour mieux comprendre le logement, l’offre et la demande, ce rapport examine l’accessibilité globale de l’ensemble du système de logement au Canada ».

L’afflux massif de nouveaux arrivants modifie de nombreux aspects de la vie au Canada. Unissons-nous pour trouver des solutions qui aideront tout le monde.